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Sport Adapté & Sport Senior

Sport Adapté & Sport Senior

L'activité physique

Chez les seniors et les personnes âgées, la pratique de l’AP (activité physique) doit être raisonnée et adaptée à l’état de santé, à la condition physique, aux capacités fonctionnelles et aux compétences motrices, sensorielles et cognitives du sujet.

Chez les personnes âgées fragiles ou en perte d’autonomie physique ou cognitive, une approche sécuritaire est nécessaire.

L’intensité des activités physiques doit être définie en intensité relative selon une échelle de Borg (niveau d’effort perçu) ou selon la valence affective, afin de prendre en compte les réserves physiologiques et l’état de fragilité de la personne âgée.

Les programmes

Les programmes d’activité physique doivent être progressifs. Chez les patients très âgés, déconditionnés ou fragiles, les volumes d’AP doivent au début être faibles avec des intensités légères et des durées courtes. La progression doit être individualisée et adaptée à l’évolution de la tolérance à l’exercice de l’individu.

Selon le profil du sujet, les objectifs des programmes d’AP sont variables :

  • La personne âgée robuste devrait atteindre et si elle le désire dépasser graduellement les volumes minimaux
    recommandés d’AP. Lorsque la personne âgée ne peut pas atteindre le volume recommandé d’AP, elle devrait être aussi physiquement active que sa condition physique et son état de santé le lui permettent.
  • Chez la personne âgée avec une sarcopénie, un entraînement en renforcement musculaire peut être nécessaire avant qu’elle ne soit physiologiquement capable de s’engager dans des AP en endurance d’intensité modérée.
  • Chez les personnes âgées robustes, les recommandations générales d’AP sont les mêmes que pour les adultes jeunes, avec quelques précautions particulières en lien avec leurs caractéristiques physiologiques et un déconditionnement plus fréquent.
  • Chez les chuteurs, le programme d’AP doit comporter des exercices d’équilibre, des exercices en renforcement musculaire, en particulier des membres inférieurs, et des exercices d’endurance cardiorespiratoire, afin de réduire les risques de chutes, d’améliorer la marche et plus généralement les capacités fonctionnelles de la personne âgée. Une supervision des AP peut être justifiée, au moins initialement, pour éviter les chutes.

Les personnes âgées démentes ont du mal ou ne peuvent pas suivre les consignes lors des AP. Elles ont un risque de chutes élevé et de possibles troubles du comportement. Les sessions d’AP doivent donc être adaptées et supervisées, et organisées en individuel ou en petits groupes par des professionnels formés. La participation voire la supervision de l’AP par un proche aidant pourrait réduire son “fardeau”.

En cas d’apparition de signes ou symptômes d’intolérance lors de l’AP, la personne âgée doit arrêter son AP et consulter son médecin. La personne âgée doit en être informée.

Chez la personne âgée, le programme d’AP doit inclure des exercices en endurance, des exercices en renforcement musculaire et des exercices d’assouplissement, ainsi que des exercices d’équilibre.

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